ALLAITER QUAND ON EST MALADE
En ce début d'année, il y a encore beaucoup de gastro, de rhumes plus ou moins forts, d'infections respiratoires en tous genres. Des virus plus ou moins virulents continuent de circuler, attaquent et vous mettent à plat...
Dans tous ces cas, et même s'il s'agit d'une grippe, l'allaitement peut se poursuivre, si nécessaire avec prise de médicaments compatibles avec l'allaitement : renseignez-vous auprès d'un professionnel bien informé ou auprès d'un lactarium. Rappelons que lorsque l'on tombe malade, on est contagieux avant que se manifeste les premiers symptômes. Comme l'allaitement protège le bébé, si celui-ci est également malade - ce qui n'est pas du tout systématique- , il est logique de continue de l'allaiter pour le protéger ! Ceux qui conseillent au contraire de sevrer le bébé sont vraiment mal informés...
Une légère baisse de la production de lait peut survenir, notamment s'il y a de la fièvre. Pas d'affollement, ce n'est pas grave, le bébé adaptera spontanément sa demande en fonction de ces modifications, en augmentant peut-être le nombre des tétées pour bénéficier de la quantité qu'il lui faut sur les 24 heures ou pour s'hydrater et ne pas surcharger son estomac dans le cas où il est également malade.
Dans ces périodes de grande fatigue, où le corps est malmené, prenez bien soin de vous en vous reposant dès que c'est possible, même pour un court moment, pendant que votre bébé dort. Evitez le surmenage en laissant de côté certaines tâches quotidiennes, pensez à manger des légumes crus, des fruits crus, des fruits secs, en somme des aliments simples, complets et biologiques, le moins industriels et le moins raffinés possibles.
Si vous êtes vraiment fatiguée, clouée au lit..., l'aide de l'entourage (famille, amis, voisins, etc) pourra s'avérer indispensable surtout si vous avez d'autres enfants à vous occuper. Et n'hésitez pas à appeler l'association pour vous remonter le moral !